Dispositifs prise en charge personnes précaires :accueil supplémentaire sur la ville de Perpignan

Mis à jour le 23/03/2020

Compte tenu de la mesure de couvre-feu instaurée sur la commune de Perpignan par le préfet des Pyrénées-Orientales, un dispositif d'accueil supplémentaire des personnes sans domicile fixe ouvrira ses portes ce soir à partir de 19h00.

Il est installé dans les locaux du gymnase Diaz, mis à disposition par la Mairie de Perpignan, situé rue Raoul Dufy à Perpignan.

Toute personne sans-abri pourra s'y rendre seule, ou être accompagnée par la maraude de la Croix Rouge.

Ce dispositif, armé par la Croix Rouge, avec le soutien de l'association Solidarité-Pyrénées, offre 50 lits et restera ouvert H24 et 7J/7.

Il sera géré par les bénévoles de ces associations.

Ce nouveau centre s'ajoute aux autres dispositifs d'hébergement déjà existants sur Perpignan, ouverts H24 depuis le passage au stade 3 de la crise sanitaire du covid 19.

Les personnes accueillies dans les centres d’hébergement et de réinsertion sociale peuvent et doivent rester confinées dans les logements puisqu’ils ont un usage permanent et exclusif des locaux mis à leur disposition. En effet, il s’agit d’appartements ou de chambres séparées dans des collectifs.

Toutes les structures, ouvertes en temps normal uniquement la nuit, offrent la possibilité à leurs usagers de pouvoir rester sur le site en journée. Il s’agit du centre d’urgence et de l’abri de nuit de la Croix Rouge.

De plus, les accueils de jour de la Croix Rouge et de Solidarité Pyrénées sont ouverts aux horaires habituels.

Toutes les structures d’accueil ont mis en place un respect strict des gestes barrières au sein de leurs établissements. Elles bénéficient également de la présence de personnels médicaux bénévoles qui pourront détecter les suspicions d’infection au Covid - 19.

En outre, les maraudes sont maintenues et orientent les “sans domicile fixe” vers les structures adéquates.

Enfin, un local est, d’ores et déjà, réservé et équipé afin de prendre en charge, dans les meilleures conditions, les personnes “sans domicile fixe”, malades non grave, pour une mise en isolement.

L’Etat et ses partenaires pourront, le cas échéant, adapter ce dispostif en fonction des besoins.