Description du risque

Mis à jour le 27/09/2013

 

 

Vue aérienne autour étang de Canet

Les reliefs proches de la Méditerranée connaissent des épisodes pluviométriques de type abats d’eau d’une intensité telle qu’ils entraînent de très forts ruissellements de surface.

Ces épisodes sont générateurs de crues dans les cours d’eau qui atteignent alors un débit de pointe élevé dans un bref laps de temps.

Le risque important de feux de forêt que connaissent les régions méditerranéennes peut aggraver le risque torrentiel, qui sera d’autant plus marqué si la couverture végétale ne joue pas son rôle tampon, d’où l’importance du maintien et de l’entretien du boisement existant et du reboisement après incendie.

Ces crues générées dans la plupart des cas par d’abondantes précipitations accompagnent des flux de sud-est se déplaçant rapidement et coïncident le plus souvent avec un régime de basse pression sévissant sur la Méditerranée. Les événements pluviométriques catastrophiques sont principalement à redouter pour la période du 15 septembre au 15 décembre ou ponctuellement et très localement pendant l’été.

Le risque inondation est la conséquence de deux composantes : l’eau qui peut sortir de son lit habituel d’écoulement et l’homme qui s’installe dans la zone inondable pour y implanter toutes sortes de constructions, d’équipements et d’activités.

 Le département peut être concerné par plusieurs types d’inondations :

  *inondations de plaine pour la plaine du Roussillon (principalement la Salanque, l’Agly et la Têt possédant des bassins versants étendus)

  *inondations torrentielles pour les reliefs (crue du Réart et des affluents de la Têt et Boulzaneen 1992, du Verdouble en 1999 et 2005, sans oublier l’Aiguat de 1940pour les bassins du Tech en haut Vallespir et celui du Cady en haut Conflent)

  *inondations par ruissellement pluvial lors de précipitations de fortes intensités (13 octobre 1986 : toute la Salanque inondée par les eaux de ruissellement)

  *inondations par remontée du niveau de la mer : submersions marines (on peut citer le « coup de mer » de décembre 1997)

Ces phénomènes ne sont pas forcément indépendants : leur conjonction possible aggrave l’ampleur et la durée des submersions.

 
     
     
     
         
       
                 
       
   
       
     
     
   
Photographie de la commune de Vernet

 
             
                             
           

         

         
             

                                       

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Les conséquences sur les personnes et les biens :

D’une façon générale la vulnérabilité des personnes est provoquée par sa présence en zone inondable. Sa mise en danger survient surtout lorsque les délais d’alerte et d’évacuation sont trop courts ou inexistants pour des crues rapides ou torrentielles. Dans toute zone urbanisée, le danger est d’être emporté ou noyé, mais aussi d’être isolé sur des îlots coupés de tout accès.
 
Rappelons en outre que la moitié des victimes des inondations brutales le sont au volant de leur véhicule. Une voiture flotte dans 30 cm d’eau, et ne devient plus manœuvrable. Les personnes se croient en sécurité dans leur véhicule alors qu’elles se trouvent dans un piège clos vulnérable (voir consignes de sécurité).
 
L’interruption des communications peut avoir pour sa part de graves conséquences, lorsqu’elle empêche l’intervention des secours. Si les dommages aux biens touchent essentiellement les biens mobiliers et immobiliers, on estime cependant que les dommages indirects (perte d’activité, chômage technique, etc.) sont souvent plus importants que les dommages directs.

Enfin, les dégâts au milieu naturel sont dus à l’érosion et aux dépôts de matériaux, aux déplacements du lit ordinaire, etc. Lorsque des zones industrielles sont situées en zone inondable, une pollution ou un accident technologique peuvent se surajouter.
 
Population exposée :