Définition

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 Un séisme est une vibration du sol transmise aux bâtiments, causée par un mouvement de la croûte terrestre pouvant créer des fractures ou par une fracture brutale des roches en profondeur créant des failles dans le sol et parfois en surface.

La cause généralement invoquée est la relaxation de contraintes profondes se manifestant par une cassure ou glissement de deux blocs le long d’un plan de faille c’est-à-dire quand les roches ne peuvent plus résister aux efforts engendrés par leurs mouvements relatifs (tectonique des plaques).
 
Un séisme ou tremblement de terre est une secousse ou une série de secousses plus ou moins violente du sol. Leur origine se trouve en profondeur de l’écorce terrestre à l’hypocentre ou foyer.
 
 L’épicentre est le point de la surface du sol situé à la verticale de ce dernier.

Selon la profondeur du foyer, on distingue des séismes superficiels à moins de 100 km, intermédiaires de 100 à 300 km et profonds de 300 à 700 km (pas au-delà).   
 
 
Les séismes sont, avec le volcanisme, l’une des manifestations de la tectonique des plaques. L’activité sismique est concentrée le long de failles, en général à proximité des frontières entre ces plaques.

Lorsque les frottements au niveau d’une de ces failles sont importants, le mouvement entre les deux plaques est bloqué. La libération brutale de l’énergie stockée permet de rattraper le retard du mouvement des plaques.

Le déplacement instantané qui en résulte est la cause des séismes. Après la secousse principale, il y a des répliques, parfois meurtrières, qui correspondent à des petits réajustements des blocs au voisinage de la faille.
   
 
Outre le foyer et l’épicentre, un séisme est caractérisé par :

  * Sa magnitude  : identique en tout lieu pour un même séisme, elle traduit l’énergie libérée par le séisme ; elle est généralement mesurée par l’échelle ouverte de Richter.
   
  * Son intensité  : mesure les effets et dommages du séisme en un lieu donné (pas une mesure objective).
L’intensité n’est pas, contrairement à la magnitude, fonction uniquement du séisme, mais également du lieu où la mesure est prise (échelle EMS98).

 
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La fréquence et la durée des vibrations ont une incidence fondamentale sur les effets en surface.
La faille provoquée (verticale ou inclinée) peut se propager en surface.
   
On peut, à partir de ces degrés, dessiner sur des cartes des courbes limitant des secteurs ayant subi une même intensité sismique. lus ces courbes sont serrées, plus le foyer du séisme est superficiel en terme de profondeur.

Cette intensité, variable selon les points, ne doit pas être confondue avec la magnitude du séisme.
En effet, contrairement à l’échelle EMS 98 qui est une échelle avec une limite inférieure et une limite supérieure, la magnitude est une mesure physique, sans bornes (elle peut être négative).

 
La magnitude mesure l’énergie d’un séisme et est définie par le logarithme de l’amplitude de l’onde sismique inscrite sur un sismographe étalonné compte tenu de sa distance à l’épicentre (pour une amplitude de 1mm et une distance du sismographe à l’épicentre de 100 km, la magnitude est de 1).

Une autre précision : d’un degré à l’autre sur l’échelle de Richter, l’énergie d’un séisme est environ 30 fois supérieure.
 
 
L’analyse de la sismicité historique (récurrence des séismes), de la sismicité instrumentale et l’identification des failles actives, permettent de définir l’aléa sismique d’une région, c’est-à-dire la probabilité qu’un séisme survienne.

Pour en savoir + : 

Consulter le DDRM
 
http://www.sisfrance.net/ 

http://www.prim.net/citoyen/definition_risque_majeur/zonage_sismique_france/home.html 

http://www.seisme.prd.fr/sismicite.html 

http://www.planseisme.fr