Définition

Avenue de l’hôpital - 1965 photo Indépendant

 Une inondation est une submersion rapide ou lente, d’une zone habituellement hors d’eau.

On en distingue trois types :

1- la montée lente des eaux en région de plaine par débordement d’un cours d’eau ou remontée de la nappe phréatique 
 
2- la formation rapide de crues torrentielles consécutives à des évènements pluvieux violents,
 
3- le ruissellement pluvial renforcé par l’imperméabilisation des sols et les pratiques culturales limitant l’infiltration des précipitations.

Au sens large, les inondations comprennent également l’inondation par rupture d’ouvrages de protection comme une brèche dans une digue, la submersion marine résultant de la conjonction de la crue du fleuve, de fortes marées et de situations dépressionnaires.
 

L’ampleur de l’inondation est fonction de :
  - l’intensité et la durée des précipitations, 
  - la surface et la pente du bassin versant, 
  - la couverture végétale et la capacité d’absorption du sol,
  - la présence d’obstacles à la circulation des eaux.

Elle peut être aggravée, dans une moindre mesure, à la sortie de l’hiver par la fonte des neiges.               

On distingue la crue lente (généralement sur de grands bassins versants) de la crue rapide (petits bassins versant dont le temps de concentration est de moins de 12 h).
Cette dernière notion peut se diviser en crue « semi-rapide » (vitesse de montée des eaux rapide mais avec une vitesse d’écoulement modérée) et « crue torrentielle » (vitesse de montée des eaux rapide avec une vitesse d’écoulement fort) accompagnée généralement d’un transport de matériaux solides importants et de flottants provoquant des effets aggravants par rupture d’embâcle à l’origine de très gros dégâts notamment en 1992 ou 1940).
 
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