Comment lire les cartes ?

Les cartes de bruits sont représentées, pour les grandes infrastructures des transports au 1/25000.

Un résumé non technique présentant les principaux résultats de l’évaluation réalisée et l’exposé sommaire de la méthodologie employée est joint à ces cartes ainsi que l’estimation du nombre de personnes vivant dans les bâtiments d’habitation et du nombre d’établissements de santé et d’enseignement situés dans les zones exposées au bruit.

Ces cartes sont publiées par arrêté préfectoral et sont tenues à la disposition du public.
Elles sont révisables tous les 5 ans.

Les types de cartes :

Carte d’exposition (ou carte de type A) 
 Il s’agit de deux cartes représentant, pour l’année d’établissement des cartes :
 - les zones exposées à plus de 55 décibels jusqu’à plus de 75 décibels en Lden (jour, soir, nuit)
 - les zones exposées à plus de 50 décibels jusqu’à plus de 70 décibels en Ln (la nuit)
 Elles représentent les courbes isophones de 5 en 5 décibels. 

Carte des secteurs affectés par le bruit (ou carte de type B) 
 Il s’agit d’une carte représentant les secteurs affectés par le bruit, définis dans des arrêtés préfectoraux de classement sonore (article R571-38 du code de l’Environnement).

Carte de dépassement des valeurs limites (ou carte de type C) 
 Il s’agit de cartes représentant les zones où les valeurs limites en Lden (jour, soir, nuit) et en Ln (nuit) sont dépassées (article R 572-5 du Code de l’Environnement).

Consultation des cartes interactives : utilisation de GEO IDE Catalogue

Les cartes interactives sous GEO IDE Catalogue reprennent les informations contenues dans les cartes de type A, B et C de façon dynamique.
http://carto.geo-ide.application.developpement-durable.gouv.fr/166/Carte_Bruit_Strategique_066.map
(une aide est accessible via l'interface GEO IDE Catalogue)

Quelques précisions préalables :

Les cartes de bruit sont des documents stratégiques à l'échelle de grands territoires.

Elles visent, dans le cas présent, à donner une représentation de l'exposition au bruit des populations, vis-à-vis des infrastructures de transport routier.

Les autres sources de bruit, et celles à caractère plus ou moins fluctuant, local ou événementiel ne sont pas représentées sur ce type de document.

Les paramètres et méthodes de calculs harmonisés au niveau européen permettent une comparaison de la situation des différents Etats et un suivi de l'évolution dans chaque pays.

La précision des cartes est adaptée à leur portée stratégique et elles ne constituent pas une description exacte de la situation en tout point du territoire cartographié. Il existe en effet d'importantes incertitudes liées à de multiples paramètres locaux (topographie, conditions de propagation du bruit, ...) qui ne peuvent être intégrés que dans des études et des modélisations plus fines et localisées.

Les présentes cartes de bruit ne sont pas des documents opposables. En tant qu'outil (modèle informatique), les cartes seront exploitées pour établir un diagnostic global ou analyser des scénarios et non en "valeur absolue" à une échelle locale. Le niveau de précision est adapté à un usage d'aide à la décision et non pas de dimensionnement de solution technique ou de traitement d'une plainte. 

Comment lire les cartes ?

La lecture de la carte ne peut être comparée à des mesures de bruit sans un minimum de précaution, mesures et cartes ne cherchant pas à représenter les mêmes effets.

Il s’agit dans la carte d’essayer de représenter un niveau de gêne.

La carte de bruit dû aux trafics routiers et ferroviaires permet d’évaluer sur un territoire donné, l’exposition au bruit induite par les trafics routiers et ferroviaires.

Les niveaux de bruit sont exprimés en Lden (jour, soir, nuit), indicateur de gêne donnant un poids plus fort le soir (+ 5dB(A)) et la nuit (+10dB(A)) au niveau de bruit.

Ce n’est donc pas un niveau de bruit réel ou mesuré (comme le Laeq) mais une indication pondérée.

Les cartes des grandes infrastructures routières et ferroviaires sont représentées par axe. Chaque voie est donc traitée indépendamment des autres, notamment au niveau des intersections.

De plus les données de population, de surface et d’identification des bâtiments de santé et d’enseignement accompagnant les cartes A et C sont calculées pour la totalité de la section cartographiée.